L’Assemblée Nationale reconnaît le système PEGI
S’ils plaisent toujours à de nombreuses personnes, les jeux vidéo ne font pas toujours bonne presse. Pire, ils sont même parfois diabolisés, ce qui a déjà été plusieurs fois le cas lors de tragédies meurtrières impliquant des jeunes ou des adolescents, certains jeux (réputés violents) étant accusés d’inciter à la violence et d’influencer l’auteur des crimes. Si ce type d’accusations ont souvent été émises, le lien entre drames et jeux vidéo n’a quasiment pas, voire jamais, été prouvé.
En revanche, le fait que les éditeurs de jeux vidéo se préoccupent des questions de sensibilisation du public (et des plus jeunes) est rarement évoqué. Pourtant, à l’heure actuelle, plusieurs systèmes de classification des jeux (et notamment des jeux PS4) en fonction de leur contenu existent : en Europe, c’est le système PEGI (Pan-European Game Information) qui est en vigueur dans trente-et-un pays. Bonne nouvelle, hier, l’Assemblée Nationale a légalement reconnu l’efficacité de ce système en terme de signalisation des contenus sensibles, les jeux soumis au système PEGI comportent maintenant des pictogrammes faisant apparaître le caractère violent, injurieux, sexuel ou les références explicites aux drogues.
Certes, l’amendement adopté ne changera finalement pas grand chose mais il a le mérite d’encourager les éditeurs et professionnels des jeux vidéo dans leur démarche de sensibilisation et protection de l’enfance. Et avec tout ce qu’ils ont déjà pu entendre (en critiques et accusations de toute sorte) auparavant, nul doute que cette nouvelle ne pourra que les réjouir !
